L’auteure nigériane hautement décorée et primée, Chimamanda Ngozi Adichie, a mis le monde en effervescence avec impatience alors que le Pape François dévoile son nouveau livre révolutionnaire, « Hands Off Africa », qui condamne l’exploitation continue de l’Afrique par les puissances occidentales.
Cela arrive quelques semaines après qu’elle a écrit une lettre ouverte controversée au président des États-Unis, Joe Biden, sur la « démocratie creuse » du Nigeria.’
Le Vatican a annoncé hier que l’auteur estimé avait rédigé la préface de l’œuvre extraordinaire du Pape, ajoutant sa voix puissante au message visionnaire du Pape.
« Bas les pattes de l’Afrique! Arrêtez d’étouffer l’Afrique: ce n’est pas une mine à exploiter, ni une terre à piller. Que l’Afrique soit protagoniste de son propre destin!”
Telles étaient les paroles du Pape François lors de son premier jour lors de sa visite historique en République démocratique du Congo au début de cette année.
La sortie de ce livre transformateur mardi marque une étape capitale dans la quête de l’autonomisation de l’Afrique et de la solidarité mondiale.
Dans la préface stimulante de “Ne touchez pas à l’Afrique”, Chimamanda a fait l’éloge du puissant message du Pape François, le décrivant comme une lueur d’espoir pour la République démocratique du Congo (RDC) et l’ensemble du continent africain.
Elle a dénoncé avec passion l’exploitation de longue date et l’épuisement provoqué par les conflits qui ont sévi dans la région, affirmant que le silence du monde sur ces questions représente une trahison tragique.
Adichie a hardiment souligné que ce silence symbolise la dévaluation continue de l’humanité africaine, alors même que la communauté mondiale consomme avidement les ressources du continent. Elle a décrit avec ferveur les messages du Pape comme “puissants « et “une réprimande nécessaire » pour les nations riches.
Les mots retentissants d’Adichie résonnent avec une force inébranlable “ » Son message n’est pas simplement que le Congo – et, par extension, l’Afrique – compte, mais qu’il compte pour une seule raison. Non pas pour ses ressources, dont dépend le Nord, non pas par crainte que le continent ne redevienne le théâtre de batailles par procuration occidentales comme cela s’est produit pendant la Guerre froide, mais simplement à cause de ses habitants. L’Afrique compte parce que les Africains comptent.”
La Maison d’édition du Vatican a partagé que “Hands off Africa » est une compilation des discours du Pape François lors de ses visites dans les régions en conflit de la République démocratique du Congo et du Soudan du Sud en janvier/février 2023. Ce livre intègre également les voix et les histoires authentiques des personnes que le Pape François a rencontrées tout au long de son parcours transformateur, garantissant que leurs récits sont entendus et chéris.
En tant que chef vénéré de l’Église catholique mondiale et évêque estimé de Rome, le Pape François plaide constamment pour la paix et l’harmonie dans le monde.
Mais surtout, le livre ne contient pas seulement la voix du Pape, mais aussi celles de ceux qu’il a rencontrés au cours de son voyage.
En RDC et au Soudan du Sud – deux pays déchirés par un conflit vicieux – le Pape François a écouté les témoignages de victimes de guerre, et leurs histoires sont également incluses dans le volume.
Chimamanda, la première femme à recevoir un titre de chefferie dans sa ville natale d’Abba dans l’État d’Anambra, continue de prêter ses prouesses littéraires et son engagement indéfectible à des causes qui garantissent la paix et la liberté dans le monde. Sa préface poignante dans le livre du pape François amplifie encore l’appel à l’unité et à l’autonomisation mondiales.
Dans sa préface, Adichie se concentre en particulier sur le voyage du Pape en RDC, “un pays dont les ressources ont longtemps été exploitées, un pays épuisé par le pillage et les conflits, un pays désespéré d’être rétabli.”
La plus grande tragédie de la situation, dit-elle, n’est “pas les conflits intestines mais le silence du monde”, qui “témoigne de la dévalorisation continue de l’humanité africaine par un monde qui consomme pourtant avidement les ressources africaines.”
Dans ce contexte, dit-elle, la visite du Pape François en RDC, et ses messages “puissants” là-bas, se lisent comme “une réprimande nécessaire” aux nations riches.
” Son message », poursuit-elle, » n’est pas simplement que le Congo – et, par extension, l’Afrique – compte, mais qu’il compte pour une seule raison. Non pas pour ses ressources, dont dépend le Nord, non pas par crainte que le continent ne redevienne le théâtre de batailles par procuration occidentales comme cela s’est produit pendant la Guerre froide, mais simplement à cause de ses habitants. L’Afrique compte parce que les Africains comptent.”